Les présentes pages ont pour but de faire partager ma passion pour l'aviation et de présenter mes livres.

Avenir sombre en commun...

Voici quelque extraits du discours du chef d'état-major de l'armée de l'air, CEMAA, le Général Stéphane Abrial, prononcé à l'occasion de l'assemblée générale de l'association des pilotes de chasse, en novembre 2008.

...les liens entre l'Armée de l'air et l'aviation de chasse embarquée vont se resserrer... nous avons bien plus en commun que ce qui est parfois prétendu.

L'Armée de l'air et la Marine mettront en oeuvre un parc composé de 300 avions de combat polyvalents de types Rafale et Mirage 2000-D modernisé. En cas de conflit majeur, une force de 70 avions doit pouvoir être projetée, plus 10 dans un cadre national. Les contrats opérationnels incluent indifféremment les capacités aériennes de l'Armée de l'air et celles de la Marine.

Je ne crois pas qu'il faille s' inquiéter outre mesure de cette diminution du nombre de nos vecteurs. Plusieurs raisons me poussent à cet optimisme raisonnable.
Ces 300 avions en parc suffisent d'abord pour remplir les contrats fixés.
45 avions en ligne seront mis en oeuvre dans la composante aéroportée de dissuasion... et le même nombre requis pour tenir jusqu'à 6 alertes opérationnelles.
La projection de 70 avions de combat entraîne la nécessité de disposer de 140 avions en ligne pour générer un réservoir d'équipages qualifiés indispensables aux opérations dans la durée. Nous maintiendrons dans le même temps une capacité d'intervention extérieure rapide et autonome de 10 avions, ce qui représente un besoin de 20 avions en ligne.
Enfin 20 avions appartiendront à l'escadron de transformation.

...Je préfère investir dans des avions polyvalents intégrant les derniers apports technologiques...

...nous agirons au sein d'une coalition dans les conflits futurs...mais là encore le paramètre déterminant sera de posséder des équipements performants...

...nous pourrons alors être écoutés et transformer une victoire militaire en de l'influence politique.


Rappelons que de 160 000 hommes et plus de 1000 avions, à la fin de la guerre d'Algérie,  l'Armée de l'air arrivera progressivement à 50 000 hommes et à environ 230 avions de combat.
Ces appareils modernes devraient hélas avoir les même problèmes de disponibilité qu'actuellement.... un petit 60%...près d'un appareil sur deux sera donc incapable de participer aux objectifs fixés par le dernier "Livre Blanc "auquel fait référence le discours du CEMAA et qu'il faudra sans doute revoir à la baisse.

Nous nous adapterons ("faire face" c'est la devise de Guynemer) et trouverons, dans une belle cohésion aéronautique AIR MARINE, le plaisir d'exister.

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À propos
Richard FEESER

Bien découplé et passionné d'aviation
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