Les présentes pages ont pour but de faire partager ma passion pour l'aviation et de présenter mes livres.

Mali, on plie bagages !

ON rentre ! Plutôt que de s’enliser dans l’immensité d’un désert qu’on ne dominera jamais... Voici la réalité de notre présence MILITAIRE au Mali qui n’aura pas convaincu ces dernières années, malgré un début quasi triomphal et désormais non souhaité localement. Nos forces terrestres n’ayant pas vocation à être des forces d’occupation, mais des éléments de soutien aux armées locales, on se demande pourquoi on s’est peu à peu installé sur des bases terrestres de plus en plus grandes et de plus en plus nombreuses d’où partaient patrouilles de contrôle et d’intervention, avec l’appui aérien d'avions de chasse et de drones armés venus du Niger ou de plus loin encore. En tout plus de 4000 militaires français ont été engagés au plus haut de l'intervention.

En fin d’été au plus tard, vu le rythme rapide des opérations de désengagement, on aura fait place nette et les forces maliennes, désormais renforcées par des mercenaires russes Wagner, auront à régler la difficile question de la sécurité intérieure avec quelques soutiens si souhaité. Nos forces aériennes et spéciales placées au Niger, au Burkina, et au Tchad, seront encore un temps en soutien.

La fragilité politique du Niger et les manifestations antifrançaises en hausse localement, mais aussi dans les pays voisins comme au Burkina, ne permettront pas de s’installer durablement sur ces nouveaux spots. Il faudra sans doute un jour rejoindre nos emprises traditionnelles, majoritairement côtières (Gabon, Côte d'Ivoire, Sénégal) à l’exception du Tchad où le camp Kosseï de N'Djamena restera encore longtemps une base de choix.

La catastrophe parfois crainte pour le Mali, privé de Barkhane et de ses alliés, sera peut-être évitée, d’autant que les autorités de Bamako comptent négocier avec les opposants rebelles de toutes sensibilités pour un juste partage d’influence et d’intérêts. L’avenir nous dira où sont les gagnants et les perdants dans ce qui sera un heureux dénouement pour nos forces qui auront payé assez cher cette trop longue mésaventure africaine.

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Richard FEESER

Bien découplé et passionné d'aviation
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