Les présentes pages ont pour but de faire partager ma passion pour l'aviation et de présenter mes livres.

F 100...toute son histoire

f100-4.jpgDans le cadre du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), un plan de rééquipement des forces aériennes alliées est décidé par les Américains en 1949 (Mutuel Defence Assistance Program). Ce plan vaut à l’Armée de l’air de recevoir des T-33, F-84G, F-84F et RF-84F, F-86K tout temps, et enfin le North American F-100 Super Sabre, aux faux airs de requin et qui marqua tous les esprits de ceux qui purent le piloter ou simplement l’approcher.

Pendant 20 ans, de 1958 à 1978, à Reims, Luxeuil-les-Bains, Bremgarten, Lahr, Toul et pour finir Djibouti, à la 3e ou à la 11e Escadres de chasse, sa postcombustion déchira l’air et les oreilles des bienheureux qui participèrent à sa saga à la française, en version D monoplace, et F biplace, alors qu’il fut en service dans de nombreux autres pays européens et aux USA. Tour à tour chasseur-bombardier assurant la mission nucléaire tactique, au sein de la quatrième ATAF (Allied Tactical Air Force) sous contrôle américain, puis premier chasseur français capable de se ravitailler en vol et présent sous tous les cieux africains, il finira sa carrière en ETO (Escadre de transformation opérationnelle) pour aguerrir les jeunes pilotes de chasse, dont je fus, avant qu’ils ne rejoignent les unités plus pointues sur Mirage III.

J’ai eu le bonheur de décoller cette belle "bête" guerrière, spacieuse et confortable, qui ne manquait pas de pétrole (donc d’autonomie et de rayon d’action) ni de ressources par ses systèmes d’armes innovants. Imaginez le frisson ressenti en campagne de tir lorsque, quatre canons de 20 mm branchés, on plongeait en supersonique (une première) sur une cible vouée à une inéluctable destruction, ou le stress engendré par les premiers ravitaillements en vol avec une perche coudée qui refusait souvent d’entrer dans le panier oscillant, tendu par le Boeing C-135 ravitailleur… sans oublier le fatidique point 300 pieds, en courte finale face à la piste, qui décidait de la qualité de votre atterrissage où d’une catastrophe annoncée avec arrêt dans la barrière en bout de piste (ATR à Toul, face au sud, piste mouillée...)

Ceux qui veulent en savoir beaucoup plus doivent se rendre sur le site ci-dessous pour commander le beau bouquin d’Eric Moreau, qui vient juste de sortir.

http://f100supersabre.e-monsite.com/

 

et quelques images souvenir:     http://www.youtube.com/watch?v=UiMsNf5JvmA

 

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À propos
Richard FEESER

Bien découplé et passionné d'aviation
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