Les présentes pages ont pour but de faire partager ma passion pour l'aviation et de présenter mes livres.

Aquitaine...

!rafale 12L’ETR vient d’être crée à Saint-Dizier sur la base aérienne Saint-Exupéry.

L’Escadron de Transformation Rafale, pur jus pur sucre aérien, aéromaritime, prend son envol, au nom d’une coopération interarmées bien comprise, et d’une amitié indéfectible entre les Aéros et les Avias (Je dois être l’un des rares à y croire encore, car ça vole assez bas dans les coursives en ce moment entre les différentes armées, en particulier entre pingouins et poussins… période de restriction oblige sans doute !).

Il nait sous le nom d’Aquitaine, dont on avait presque oublié le passé récent dans le « bombing », à la 92e escadre de Bordeaux sur Vautour ou à l’Académie du CIFAS (centre d’instruction des Forces aériennes stratégiques) sur Mirage IV, et au CITAC (centre d’instruction tactique) sur Mystère 20, à Luxeuil-les-Bains. Il va désormais former les navigants Rafale français, Air et Marine, et pourquoi pas étrangers, si on arrive à exporter l’avion.

Un seul Rafale Marine rejoindra le parking de Saint-Dizier et quelques pompons rouges pour instruire et réparer le bel engin, au train d’atterrissage renforcé, qui doit regretter les pannes à répétition de son porteur naturel, le porte-avions Charles de Gaulle, une fois de plus à quai. Sans vouloir polémiquer sur la fragilité couteuse de ce beau navire, qui  emportera prochainement 3000 vaillants matafs vers l’océan indien, pour une  mission de quatre mois, on peut quand même se demander pourquoi ce bateau est si seul dans son genre, alors qu’on a vendu le Foch aux Brésiliens, qui en font toujours bon usage. Bref, la question des porte-avions, de la diplomatie navale, et peut-être du deuxième PA, revient à la surface, mais aussi celle de son entretien, puisque le CDG sort d’une grande visite (IPER) de plus de trois ans et est à plein potentiel.


Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
Richard FEESER

Bien découplé et passionné d'aviation
Voir le profil de Richard FEESER sur le portail Overblog

Commenter cet article
R
<br /> <br /> A vérifier si l’information est juste, est la capacité de ce centre de transformation limité à 12 stagiaires par an.<br /> <br /> <br /> 1°- L’Armée de l’air va devoir acquérir 11 Rafales cette année pour assurer le minima des chaines de production, soit l’équivalent d’un escadron.<br /> Cela n’étant pas prévu comment va-t-on transformer les équipages, sachant que pour un escadron le nombre de navigant correspond environ à 2.5 fois le nombre d’avions, et dans le cas du Rafale<br /> biplace cela correspondait à environ 25 pilotes et 25 navigateur systèmes d’armes, soit environ 50 personels navigants.<br /> <br /> <br /> Si ce centre est limité à 12 stagiaires par an, il faudra 4 ans avant que ce nouvel escadron de Rafales soit opérationnel.<br /> <br /> <br /> 2°- Les qualifications du personnel navigant évolues dans le temps (qualification avion, pilote opérationnel, chef de patrouille, etc).<br /> A chaque évolution, les équipages devront passer par ce centre pour obtenir la qualification supérieure.<br /> <br /> <br /> Il risque d’y avoir embouteillage avec une capacité de 12 stagiaires par an.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> <br /> L'armée de l'air recevra un peu plus vite les appareils qu'elle a commandé, soit 11 de plus que les 22 initialement prévus d'ici 2013. Ceci n'est pas forcément une mauvaise nouvelle et doit même<br /> rassurer Marins et Aviateurs qui voyaient d'un mauvais oeil l'exportation du Rafale vers trop de nouveaux horizons. La formation des équipages à l'Aquitaine s'adaptera à cette nouvelle réalité,<br /> sans doute en passant sur Rafale un nombre plus important de pilotes déjà très expérimentés sur Mirage 2000 ou Mirage F1 (CP et SCP), dont la transformation devrait être plus courte que celle des<br /> ab initio. Par ailleurs, un nombre d'équipages par avion inférieur aux 2,5 que vous évoquez pourrait être envisagé momentanément.<br /> <br /> <br /> <br />